lundi 14 octobre 2019

Les traitements de chimiothérapie - un échec


Coucou à vous !

Je vous raconte aujourd’hui la suite des traitements de chimiothérapie de ma sœur, qui lui ont été administrés par intervalle, entre le mois d’août 2018 et janvier 2019, sans compter le premier traitement qu’elle a reçu immédiatement après le diagnostic.


Lorsqu’un médecin lui annonça 6 semaines d’hospitalisation, à partir de sa date d’entrée, ma sœur commença à compter les jours restants. Un booster pour elle, mais ce qu’elle n’avait pas pris en compte était la durée estimative, et non exacte, donnée par le médecin. A quelques jours près, ma sœur pu enfin rentrer chez elle, mi-août. Un soulagement pour tout le monde, les après-midis à l’Oncopole sont épuisants. Elle devra prendre son traitement par voie orale, mais peu lui importe tant qu’elle pouvait sortir de sa chambre d’hôpital. Car ce qu’on ne nous avait pas dit auparavant, le premier traitement qu’elle a reçu n'a pu se faire à dose « normale », son corps étant trop faible pour le supporter. C’est donc un complément qu’elle reçoit là.
Les semaines à la maison lui permettent de reprendre quelques forces et surtout de mieux manger. Une infirmière vient à domicile lui faire des prélèvements sanguins deux fois par semaine, ainsi que lui changer le pansement de son cathéter. 

La deuxième session de chimiothérapie ne se fait pas attendre. Heureusement, elle ne doit être hospitalisée qu’en phase d’aplasie, d’une moyenne de 10-15 jours. Et le reste du temps, elle peut rester chez elle.
Fin Octobre, les médecins nous convoquent pour nous présenter les possibilités de la suite du traitement. Soit une troisième chimiothérapie suivit d’une quatrième pour consolider. Soit une troisième chimiothérapie suivit d’une greffe de la moelle osseuse. On nous oriente fortement vers la greffe, des tests de compatibilité sont faits sur ma grande sœur et moi. En cas de greffe, je serais donc donneuse. Je suis convoquée à plusieurs reprises – je vous en reparlerai dans un autre article pour plus de détails. 
Finalement, ma sœur opte pour la chimiothérapie, qui lui permet de passer noël en famille et lui semble moins longue et moins lourde – ayant pour objectif de reprendre les cours et son apprentissage au plus vite. Oui la santé d’abord, mais il est aussi important de garder un but à sa vie.

Début Novembre elle attaque donc sa troisième session, et début Janvier de cette année, la quatrième - et dernière de prévue, à cet instant. 

C’est fin Janvier que tomba ensuite le verdict. Le traitement n’a pas fonctionné. La maladie est déjà de retour. Gros coup dur. On ne s’y attendait pas du tout. Des analyses supplémentaires confirment cette mauvaise nouvelle mi-février. On sait maintenant que la greffe devient inévitable et le parcours restant à parcourir se prolonge. Des regrets emparent ma sœur, si elle avait fait la greffe en Novembre, elle ne serait plus à faire. Mais bon, il ne sert à rien de remettre en cause les décisions du passé, il faut avancer et se concentrer sur l’avenir. L’avenir consiste à faire la greffe fin avril et durera à peu près un an - si tout se passe bien - avant qu’elle ne puisse reprendre son train de vie d’avant. Elle qui voulait gagner du temps et faire au plus vite, avait tout gagné. Autant vous dire que l’ambiance et le moral n’étaient pas au rendez-vous après cette annonce.

La suite au prochain épisode qui portera comme vous pouvez vous en douter sur la greffe de la moelle osseuse. Le traitement « miracle » sur lequel reposent désormais tous nos espoirs de réussite.

A la prochaine ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire