Coucou à vous !
Je vous raconte aujourd’hui la
suite des traitements de chimiothérapie de ma sœur, qui lui ont été administrés
par intervalle, entre le mois d’août 2018 et janvier 2019, sans compter le
premier traitement qu’elle a reçu immédiatement après le diagnostic.
Lorsqu’un médecin lui annonça 6 semaines d’hospitalisation, à partir de
sa date d’entrée, ma sœur commença à compter les jours restants. Un booster
pour elle, mais ce qu’elle n’avait pas pris en compte était la durée estimative,
et non exacte, donnée par le médecin. A quelques jours près, ma sœur pu enfin
rentrer chez elle, mi-août. Un soulagement pour tout le monde, les après-midis
à l’Oncopole sont épuisants. Elle devra prendre son traitement par voie orale,
mais peu lui importe tant qu’elle pouvait sortir de sa chambre d’hôpital. Car
ce qu’on ne nous avait pas dit auparavant, le premier traitement qu’elle a reçu
n'a pu se faire à dose « normale », son corps étant trop faible
pour le supporter. C’est donc un complément qu’elle reçoit là.
Les semaines à la maison lui permettent de reprendre quelques forces et
surtout de mieux manger. Une infirmière vient à domicile lui faire des
prélèvements sanguins deux fois par semaine, ainsi que lui changer le pansement
de son cathéter.
La deuxième session de chimiothérapie ne se fait pas attendre.
Heureusement, elle ne doit être hospitalisée qu’en phase d’aplasie, d’une
moyenne de 10-15 jours. Et le reste du temps, elle peut rester chez elle.
Fin Octobre, les médecins nous convoquent pour nous présenter les
possibilités de la suite du traitement. Soit une troisième chimiothérapie
suivit d’une quatrième pour consolider. Soit une troisième chimiothérapie
suivit d’une greffe de la moelle osseuse. On nous oriente fortement vers la
greffe, des tests de compatibilité sont faits sur ma grande sœur et moi. En cas
de greffe, je serais donc donneuse. Je suis convoquée à plusieurs reprises – je
vous en reparlerai dans un autre article pour plus de détails.
Finalement, ma
sœur opte pour la chimiothérapie, qui lui permet de passer noël en famille et
lui semble moins longue et moins lourde – ayant pour objectif de reprendre les
cours et son apprentissage au plus vite. Oui la santé d’abord, mais il est
aussi important de garder un but à sa vie.
Début Novembre elle attaque donc sa troisième session, et début Janvier
de cette année, la quatrième - et dernière de prévue, à cet instant.
C’est fin Janvier que tomba ensuite le verdict. Le traitement n’a pas
fonctionné. La maladie est déjà de retour. Gros coup dur. On ne s’y attendait
pas du tout. Des analyses supplémentaires confirment cette mauvaise nouvelle
mi-février. On sait maintenant que la greffe devient inévitable et le parcours
restant à parcourir se prolonge. Des regrets emparent ma sœur, si elle avait
fait la greffe en Novembre, elle ne serait plus à faire. Mais bon, il ne sert à
rien de remettre en cause les décisions du passé, il faut avancer et se
concentrer sur l’avenir. L’avenir consiste à faire la greffe fin avril et durera
à peu près un an - si tout se passe bien - avant qu’elle ne puisse reprendre son train de vie d’avant.
Elle qui voulait gagner du temps et faire au plus vite, avait tout gagné.
Autant vous dire que l’ambiance et le moral n’étaient pas au rendez-vous après
cette annonce.
La suite au prochain épisode qui portera comme vous pouvez vous en
douter sur la greffe de la moelle osseuse. Le traitement « miracle »
sur lequel reposent désormais tous nos espoirs de réussite.
A la prochaine !
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